Back to top

Claudia Vargas

FDDH

Claudia Vargas est une défenseuse des droits humains originaire du Nicaragua. Elle est réfugiée politique au Costa Rica depuis 2018. Après avoir été déchue de facto de sa nationalité par le gouvernement nicaraguayen, elle a obtenu la nationalité espagnole en 2024. La défenseuse travaille sur des questions liées au Nicaragua au sein de la « Fundación Arias para la Paz y el Progreso Humano » (Fondation Arias pour la paix et le progrès humain), où elle dirige des initiatives relatives à la démocratie, à la mémoire, à la justice transitionnelle et au leadership des femmes et des jeunes déplacés.

Elle a fondé la « Liga Feminista de Refugiadas Políticas y de las Clandestinas » (Ligue féministe des réfugiées politiques et des femmes clandestines), une organisation qui représente la résistance féministe et qui plaide tant au niveau international que local. Elle fait également partie de la ‘Red de Lideresas de la Diáspora - OEA, OIM, OIT-’ (Réseau des femmes leaders de la diaspora -OAS, IOM, ILO-).

Son travail se concentre sur la défense des droits humains, le féminisme intersectionnel et la consolidation de la paix pour les communautés déplacées. Elle continue de militer pour la vérité et la justice malgré l'assassinat de son mari, Roberto Samcam.

Les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) locaux font face à des campagnes de diffamation menées par des fonctionnaires, à des menaces de mort, à des attaques et à de l’acharnement judiciaire. Les défenseuses des droits humains qui s’emploient à faire progresser les droits sexuels et reproductifs et à lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles sont particulièrement ciblées par les forces gouvernementales, car le mouvement féministe reste l’un des réseaux les mieux organisés pour défendre les droits des femmes, mais aussi pour lutter contre la corruption et l’autoritarisme.